L’architecture de Dieu.

Depuis l’Antiquité, l’architecture religieuse à été principalement conçue sous la forme de grands monuments de pierre. La pierre possède à la fois solidité et durabilité, et les premiers constructeurs ont utilisé son essence de façon symbolique. Ce qui est sacré est éternel, et la pierre en est sa représentation concrète : de Stonehenge aux pyramides égyptiennes, des temples grecs aux cathédrales gothiques. Toute l’histoire de l’architecture est marquée par cette pensée.

Si la beauté apparaît dans la qualité des matériaux, l’utilisation du marbre est la forme d’élégance naturelle la plus élevée, en compagnie des métaux et les pierres précieuses. Déjà, l’architecte Vitruve, dans le seul traité d’architecture romaine connu, affirmait que les colonnes monolithiques et les revêtements en pierre constituent l’excellence de l’art de la construction. Après lui, les grands architectes de la Renaissance ont poursuivi cette lignée avec les mêmes objectifs.

Dans les bâtiments des premiers chrétiens, la présence généralisée d’éléments en pierre (piliers, entablements, mobilier) évoque le monde de l’intimité spirituelle. La noblesse de l’âme des fidèles se voit reflété dans la richesse des intérieurs d’églises. Alors que les extérieurs peuvent présenter une image parfois terne (batis parfois avec de simples de briques), le cœur des nefs et des transepts manifeste la splendeur des marbres prisés, des colonnes massives, des revêtements précieux et rares.

L’usage d’une grande variété de pierres naturelles et de marbres – aussi bien locaux qu’exotiques – a toujours marqué la rithmes des styles qui ont marqué l’histoire. Depuis la pureté romane de la cathédrale de Modène, la polychromie de la basilique Saint-Marc de Venise contemporaine, les dentelles de la cathédrale de Pise et les incrustations du Baptistère de Florence ; l’élan gothique de l’Île-de-France et celui de l’Allemagne, jusqu’aux chefs-d’œuvre de la Renaissance et du Baroque de la péninsule italienne.

La cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Patterson, dans le New Jersey

Temple mormon de Lisbonne

Temple hindou Shri Swaminarayan Mandir de Londres

Les ouvrages à vocation religieuse de Ghirardi Marmi se trouvent aujourd’hui dans cette lignée. Témoins en sont la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Patterson, dans le New Jersey; l’église Saint-Stephen de Grand Rapids, dans l’Ohio; l’impoosant temple mormon de Lisbonne; la majestueuse mosquée Sri Sendayan de Negeri Sembilan, en Malaisie; ou encore le temple hindou Shri Swaminarayan Mandir de Londres. Parmi les réalisations les plus récentes, l’église de Padergnone à Rodengo Saiano (Bs) montre une utilisation très expressive des insertions de marbre, comme pour souligner le profil organique de la structure et le fort caractère des pierres de taille extérieures. Une fois de plus, l’idée de sacralité est combinée à l’expertise exécutive de la main humaine.

La « Breccia » lombarde

La Breccia Aurora Classica est un matériau prisé qui s’inscrit dans la tradition lombarde, étant extrait au sein du bassin marbrier de Brescia.

En ce leiu, le relief calcaire, communément appelé « Corna », donne lieu à la production du célèbre Botticino ; mais dans la zone minière – entre Paitone et Gavardo – la Breccia Aurora Classica se distingue par ses caractéristiques chromatiques presque méditerranéennes. Une sorte d’hommage » que la nature a offert à deux pas du paysage lumineux et vibrant du lac de Garde.

Parmi les brèches polychromes, la Breccia Aurora Classica présente une game de tonalités surprenante. La couleure de fond s’estompe dans des nuances de beige et de jaune paille, mettant en évidence un tissage d’un veinage vif allant de la couleur noisette à l’olive en passant par l’orange aux veines rouge brique. Le résultat est une image intemporelle, « classique » dans la perception visuelle et dans la qualité intrinsèque du matériel.

Les effets picturaux de la Breccia Aurora Classica permettent de créer des compositions raffinées, notamment élaborées “à livre ouvert” ainsi qu’en combinaison avec d’autres pierres. Tant dans la conception de bâtiments modernes comme dans l’architecture traditionnelle, la Breccia Aurora Classica se prête à une variété de solutions créatives, depuis les espaces minimalists jusqu’aux superficies plus amples.

Un exemple de sa polyvalence se voie reflétée dans la restauration que Marmi Ghirardi a réalisé pour l’hôtel Sheraton Oman à Muscat. La combinaison de la Breccia Aurora Classica avec la Breccia Marina Blu et le Bs Beige a contribué à créer un cadre spectaculaire à l’intérieur, en particulier dans le hall, où les tons chauds et enveloppants du revêtement mural dialoguent avec la légèreté du sol et la puissance des bases des colonnes.

La « Citadelle » sacrée.

Mosquée de Masjidsi Masjid Sri Sendayan

Negeri Sembilan, Malaisie

La mosquée Masjidsi Masjid Sri Sendayan, érigée à Negeri Sembilan, une ville au sud de Kuala Lumpur (Malaisie) et récemment ouverte au culte, est située dans une zone en pleine expansion, entre des zones résidentielles récemment urbanisées et un paysage de collines encore inchangé; c’est pourquoi elle impose, à travers sa taille imposante et sa majestuosité, une forte identité à la région toute entière.

En fait, il est déjà reconnu comme un nouveau Taj Mahal, la comparaison découlant du caractère monumental de l’architecture, qui évoque la splendeur du mausolée indien et celle des mosquées ottomanes. L’architecte Zailan Yusop a configuré un profil très prononcé grâce au dôme qui se détache au centre du bâtiment, mais surtout grâce aux deux très hauts minarets qui accompagnent la façade comme points de référence.

Une fois de plus, Marmi Ghirardi a su interpréter les exigences du client en matière d’édification, en appliquant non seulement les plus hauts standards de qualité les plus élevées, mais en élaborant également avec expertise les partitions décoratives qui intègrent l’image de la mosquée.
En témoignent les grands murs intérieurs et les colonnes élégamment revêtues de Breccia Aurora Classico élaboré à “livre ouvert” ornementé de liserets de Dark Emperador.
L’escalier, également en Breccia Aurora Classico poli, provoque pour sa part un grand impact visuel.
Grâce à des processus techniques très avancés, Marmi Ghirardi a su allier l’attente du résultat final à l’ancienne tradition de l’architecture islamique, confirmant ainsi sa longue expérience dans le traitement des matériaux en pierre et s’avérant ouverte aux évolutions les plus complexes du marché international.
Il en est de même pour les ouvrages en relief qui surplombent le hall d’entrée, pour les écoinçons des arcs, pour les nombreuses finitions ornementales des extérieurs, pour lesquels fût utilisée une paierre calcaire d’origine portugaise, de couleur crème finement tâchetée.

La mosquée se presenté comme une sorte de « citadelle » sacrée, où les fidèles quittent la dimension suburbaine pour pénétrer dans une enceinte organisée selon les plans symboliques. L’entrée principale est marquée par deux tourelles munies d’horloges sonnant l’heure de la prière. De chaque côté, deux bâtiments mènent au jardin central où sont situées les fontaines à vocation purificatrice. Un long portique ferme le côté gauche, agissant comme un diaphragme sur le paysage. Enfin, l’arrivée à la Mosquée, précédée d’un autre élément de construction: un atrium à coeur ouvert, ornementé d’un vitrail, qui mène à la salle de prière. L’impact visuel est marqué par la blancheur éblouissante de l’ensemble architectural, depuis la base des bâtiments individuels jusqu’au sommet du dôme et des minarets. Cette caractéristique constitue le trait stylistique de la mosquée, et l’effet d’uniformité matérielle et de cohérence symbolique est dû en grande partie au revêtement extérieur.